Course description
Title of the Teaching Unit
Globalisation et développement
Code of the Teaching Unit
22MPD40
Academic year
2024 - 2025
Cycle
Number of credits
5
Number of hours
60
Quarter
1
Weighting
Site
Anjou
Teaching language
French
Teacher in charge
VANLOQUEREN Gaëtan
Objectives and contribution to the program
Le cours a pour objectif de développer une capacité de penser et d’agir par rapport aux dimensions socio-économiques et politiques du développement des pays dit ‘en voie de développement’. Il s’agit de comprendre les différentes trajectoires de développement que des pays peuvent suivre, et les opportunités et obstacles engendrées par la globalisation économique. Le cours vise à mettre ces choix de développement dans des cadres de référence issus des différentes ‘écoles de pensée’ en matière de politiques économiques de développement.
Le cours comprend la participation au ‘Development & Globalization Lab’, travaux conjoints avec le cours de Gestion de Projets Nord-Sud. L’analyse approfondie d’initiatives de développement et concrètes permet de développer une capacité à mieux comprendre et construire des dynamiques de développement adaptées aux défis du 21ème siècle, via l’étude de cas concrets récents de proposition de solutions à des problèmes de développement.
Competency Goals :
CG 1 Disciplinary Knowledge
CG2 Operational
CG3 Responsible
CG4 Open to the world
CG5 Aware of complexity / Critical Mind
CG6 Communicate orally and in writing in several languages
Prerequisites and corequisites
Le prérequis le plus important est une motivation 1) pour les questions de développement Nord-Sud et de globalisation, en particulier pour mieux appréhender les trajectoires de développement socio-économique de différents pays ; 2) pour réaliser un travail de groupe exigeant. Le cours mobilise des notions élémentaires en matière d’économie, à des éléments de culture générale, tout en étant adapté au public multidisciplinaire des étudiants qui le choisissent. Il demande une capacité d’esprit critique, d’analyse, de synthèse, de recherche documentaire, et de la proactivité pour mener à bien des travaux en petits groupes.
Content
Partie I. Du développementalisme à la globalisation
- Chapitre 1. Le projet du développement : Le projet du développement ; Les stratégies d’industrialisation nationale ; Les ingrédients internationaux du projet de développement ;
- Chapitre 2 La crise de la dette du ‘Tiers-Monde’, ses racines et ses traces actuelles ; le projet de ‘Nouvel ordre économique international’.
- Chapitre 3. Le projet de la globalisation et son impact sur le développement : Le projet de la globalisation ; Les amorces de la globalisation économique (Zones franches ; Emergence d’une nouvelle division internationale du travail) ; Les impacts des Plans d’Ajustement Structurel sur le développement ; La théorie de l’'Etat compétitif’ ; Inégalités et développement.
Partie II: Reconcevoir le développement
- Chapitre 4 : (Re-)penser la sécurité alimentaire pour (re)-penser le développement. Le concept de sécurité alimentaire : un concept expert neutre ? ; Le droit à l’alimentation : appliquer l’approche base sur les droits au développement ; La souveraineté alimentaire : point de ralliement de mouvements sociaux.
- Chapitre 5. Encadrer la globalisation par des initiatives volontaires ou des principes contraignants? Les United Nations Guiding Principles on Business and Human Rights: des principes pour rendre la globalisation compatible avec le respect des droits humains ; Les Multi-Stakeholders Initiatives: des labels qui visent à garantir l’intégrité de produits au-delà du respect des lois ; Le « living wage » et les conventions internationales de l’OIT: définir des salaires vitaux minimums pour les travailleurs au bout des chaînes d’approvisionnement.
- Chapitre 6. Globalisation, relocalisation et ré-encadrement de l’économie dans les territoires ? Les racines : intérêt et nécessité croissante de relocaliser l’économie ; Les différents modèles d’économie locale ; La nécessité d’une économie localisée (place-based economics) ; Modèles d’entreprises : entreprises sociales, B-corporations, entreprises démocratiques ; Les problèmes de l’économie locale ; Comment stimuler une transition vers une économie locale et vers ces entreprises ?
Teaching methods
Type d’enseignement :
1. Cours, exposés, discussions interactives (‘Volume 1’, 30h) avec les étudiants sur base de lectures faites par les étudiants au cours du trimestre (au fur et à mesure du cours).
2. ‘Globalisation & Development Lab’ : travaux pratiques de groupes accompagnés sur des thématiques précises, aboutissant une présentation orale et à un document écrit. Le professeur accompagne les groupes à intervalles réguliers en mode "coach qui aide à aller plus loin et passer les différentes étapes". Les étudiants réalisent en même temps, pour le sujet choisi, des livrables dans le cadre du cours de Gestion de projets Nord-Sud (Catherine Dal Fior). Le Globalisation & Development Lab est lié aux deux cours et coordonné par les deux enseignants de manière coordonnée.
Détails sur le cours, exposés, discussions interactives :
• Présentation critique des principaux concepts et écoles de pensées ayant influencé la pensée en économie du développement.
• Pédagogie interactive visant à échanger sur les avantages, inconvénients et lacunes de différents concepts et politiques économiques liés au développement, y compris sur base de lectures des étudiants en préparation des cours.
• Discussion autour des éventuelles questions soulevées par l’actualité internationale.
• Portefeuille de lectures de référence (équivalente à un syllabus). La lecture de certaines références en amont du cours sera parfois mobilisée pour engendrer davantage d’interactions.
• Synergie avec les questionnements des uns et des autres dans une dynamique de groupe.
Globalisation & Development Lab (travaux de groupes)
• Dans le cadre du Globalisation & Development Lab, les étudiants vont choisir et analyser une « solution » à des « problèmes » de développement. Par « solution », on entend une initiative répondant ‘à priori’ à un ou plusieurs problèmes en matière de développement. L’initiative est donc créatrice de changement positif par rapport au statut-quo. Un travail écrit et une présentation orale font intégralement partie de l’évaluation. (Voir Annexe 1 : instructions)
• Les initiatives proposées pour être analysées sont diverses et liées à différentes thématiques. Il s’agit d’entreprises, de filières, d’initiatives multi-acteurs privées, de politiques et lois nationales, d’accords internationaux, de programmes internationaux ou de campagnes de mouvements sociaux, elles aussi souvent régionales ou internationales. (Voir Annexe 2 : Problématiques et propositions de sujets)
• Les enseignants sont, tout au long du trimestre, des coach-formateurs qui visent à aider le groupe à atteindre les exigences minimales du travail final et les amener aussi loin que possible dans leur recherche de remise de travail de qualité.
Supports didactiques :
• Plan de cours détaillé
• Supports visuels (slides) non-exhaustifs, mis à disposition sur Moodle.
Supports documentaires :
• Portefeuille de lectures (chapitres de livres de référence et articles scientifiques récents) distribué au premier cours. Ils constituent le support documentaire du cours au même titre qu’un syllabus classique. (Voir Annexe 3 : Portefeuille de lectures)
Cours en présentiel.
Assessment method
EVALUATION FORMATIVE
Dans le volume 1, la participation active au cours est évaluée. L’enseignant encourage régulièrement les échanges sur les matières abordées pour encourager les étudiant(e)s à éprouver leur capacité à synthétiser leur pensée sur des enjeux de développement. L’erreur ou l’appréciation incomplète est vue dans une approche formative, elle permet à l’étudiant(e) d’évaluer sa maîtrise du sujet, mais également à l’enseignant de mieux enseigner, si nécessaire, les parties les plus complexes de son cours.
Dans le volume 2, la préparation et la présentation de travaux de groupe au cours du premier semestre constituent l’occasion d’une pratique de recherche sur des problématiques concrètes qui intéressent les étudiants, mais également une possibilité d’évaluation formative. Les interventions au cours des séances du volume 2 contribuent également à l’évaluation formative.
EVALUATION SOMMATIVE
Le cours est évalué sur 50 points (1/3 du total de l’option).
La cote finale est l’addition de l’évaluation de deux éléments :
1. Le travail de groupe compte pour 60% de la cote du cours, qui est réalisé avant la fin du semestre. Ceci regroupe trois évaluations :
1) L’effort dans le travail durant le semestre compte pour 25% :
• Remise des livrables intermédiaires de qualité et à temps ;
• Efforts pour collecter et analyser les informations et construire l’analyse du travail
2) Le travail écrit final compte pour 50%. Il s’agit d’une cote commune pour les étudiants d’un groupe (sauf exceptions pré-approuvées, sous forme d’indications d’un travail séparé sur des questions distinctes, en complément d’une introduction et de conclusion commune -- voir instructions sur le travail pour plus de détails). Tout plagiat délibéré sera lourdement sanctionné et reporté aux autorités de l’ICHEC.
Critères d’évaluation :
• Qualité de l’analyse, présentation et structuration du travail
• Sources mobilisées (qualité, diversité, mobilisation correcte, référencement)
• Qualité de la discussion critique des enjeux
• Qualité rédactionnelle (rigueur orthographique et grammaticale, résumé,…)
3) La présentation orale du travail écrit (présentation orale, support de présentation, capacité à répondre aux questions posées par d’autres étudiants et à interagir sur les présentations d’autres groupes) et la participation compte pour 25 %.
Critères d’évaluation :
• capacité à présenter les éléments les plus importants du travail de manière intéressante.
• capacité à respecter le temps imparti
• participation active au cours et au séminaire (capacité à poser des questions sur les autres thèmes, à contribuer à la discussion). Remarque : la lecture préalable de lectures de référence du portefeuille de lectures facilite la participation au cours.
4) L’évaluation finale est un examen oral qui compte pour 40% de la cote. L’évaluation finale fait intervenir tant la compréhension des concepts majeurs que la capacité de l’étudiant(e) à les articuler à des questions concrètes et enjeux d’actualité vus au cours, sur base de questions ouvertes. La capacité à développer une analyse personnelle critique des enjeux vus lors du cours est un atout; celle-ci doit s’appuyer sur la maîtrise des concepts et des bases étudiées progressivement.
References
Une liste de références bibliographiques (articles et chapitres de livres) soutient les slides et l'exposé oral. Ils équivalent à un "syllabus de cours".